Une souscription pour Saint Maudet

Une  convention, qui s’inscrit dans le cadre d’une campagne de souscription qui vise à encourager le mécénat populaire et le mécénat d’entreprise en faveur de la sauvegarde du patrimoine de proximité, a été signée entre l'association La Misaine et la Fondation du Patrimoine

Cette campagne de mobilisation du mécénat populaire a pour objectif de recueillir des fonds dans le but de restaurer LE SAINT MAUDET.

 

Les dons peuvent être réalisés en ligne : ICI 
ou en chargeant le bon de souscription : ICI 

POUR LES PARTICULIERS :

votre don ouvre droit à une réduction de l’impôt sur le revenu à hauteur de 66% du don (dans la limite de 20% du revenu imposable).
Un don de 100€ = 66€ d’économie d’impôt. 

Ou, à une réduction de l’impôt de solidarité sur la fortune à hauteur de 75% du don (dans la limite de 50.000€). Cette limite est atteinte lorsque le don est de 66.666€.
Un don de 1.000€ = 750€ d’économie d’impôt. 

POUR LES ENTREPRISES :

votre don ouvre droit à une réduction d’impôt de 60% du don (dans la limite de 5‰ du chiffre d’affaires HT).
Un don de 500€ = 300€ d’économie. 

 

SAINT MAUDET: UN MISAINIER TYPIQUE DU PATRIMOINE A SAUVER

Les misainiers sont les traces d’une époque aujourd’hui révolue.

Dans les années 1930 à 1950, dans tous les ports de notre Cornouaille, les canots à misaine étaient une multitude, ils y côtoyaient des bateaux de pêche de plus fort tonnage, sloops et dundees, eux aussi en grand nombre. La population maritime était dense, le nombre de marins considérable. La ressource, dans toutes les espèces pêchées, était abondante et les usines se répandaient sur toute la côte employant un personnel considérable.

Marin-pêcheur était un métier répandu et inscrit dans une communauté humaine cohérente incluant d’autres métiers autour d’un objet central, le bateau, sa zone de pêche, son port. Très polyvalents, les misainiers étaient adaptés aux divers métiers de la « petite pêche ». Ces bateaux étaient le plus souvent armés par des hommes seuls, marins retraités. Ils en tiraient un complément de revenu. Certains se sont illustrés avec leur bateau dans des faits de résistance (contacts avec les Anglais autour des Glénan, transfert du colonel Rémy).

Maintenant, les bateaux de cette époque ont quasiment tous disparu, et quelque part l’association La Misaine tente de sauver ce témoin de l’histoire de la pêche.

Saint Maudet (ex Marie-Paul-Ronald) a une longue histoire. Mis en chantier à Lorient en 1953 par un médecin pour être armé à la plaisance, il est gréé en cotre. En cours de construction, la coque est vendue et inscrite à la pêche. Quelques années plus tard, il est repris par un pêcheur retraité qui le motorise et le met à la pêche à Groix pendant de longues années. Laissé à l’abandon, il est racheté pour son moteur et mis sur vasière sur la rive droite du Belon, vers Riec. La grande marée de n Août 1992 le remet à flot et il arrive au port de Belon. Récupéré et transformé en « mobilier de jardin », il est ensuite repris et remis en état. Il connaît plusieurs propriétaires avant d’être, de nouveau, laissé à l’abandon. La Misaine décide de sauver ce bateau certifié «Bateau d’intérêt patrimonial».